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Essais de compression

Nous avons voulu poursuivre la caractérisation de nos matériaux d’un point de vue mécanique. Pour cela, nous avons réalisé des tests de compression sur des petits échantillons de chacun d'eux.

 

Ces essais consistent à exercer une force sur un matériau afin de calculer des grandeurs caractéristiques de son comportement mécanique telles que son module d’Young.

         

Dans le cas des mousses, des bouchons antibruit (BAB) et du liège (sens transversal) , nous avons découpé des échantillons de façon à avoir le volume représentatif, soit plus de 10x10x10 cellules ou cavités. Nous avons donc réalisé des pavés pour les mousses et le liège (dans le sens transversal), et un cylindre pour le BAB dont on considère la section constante. Notons qu'il est important de tailler les échantillons dans le coeur de la matière pour ne pas prendre en compte dans les résultats les effets de la surface.
       

Dans le cas des bouchons de liège étudiés dans le sens longitudinal nous avons testé des échantillons cylindriques soit le bouchon en lui-même avec des vitesses de compression différentes  en vue d'étudier son comportement mécanique. Nous avons également testé le liège dans le sens transversal pour différentes vitesses.

         

Vous pouvez observer ci-dessous les échantillons de liège (dans le sens transversal) taillés dans la matière que nous avons testé en compression.

 

 

 

Nous avons pu ainsi effectuer les tests après avoir «réglé la machine » et notamment en ayant fait le « zéro » qui correspond au moment où la tête de compression touche le socle sans échantillon. Ainsi la hauteur de l’échantillon pourra être connue.

 

 

Il se peut que l’appareil mette un certain temps avant d’atteindre la valeur repère de l’effort imposé. Dans ce cas un palier est observé en compression. Cela s’explique par le fait que nous étudions des matériaux poreux et par conséquent, il faut attendre que chaque couche de cellules soit pliée, ce qui peut prendre du temps compte tenu de la quantité d’air présente dans les échantillons.

         

Il faut être prudent quant à la précision des tests car les capteurs ne sont pas extrêmement sensibles dans cette gamme de contrainte. En effet, les mousses testées sont moins résistantes que les matériaux pour lesquels l’appareil a été conçu.

       

A la fin du test, nous avons directement accès à la force appliquée, au temps et à l’allongement correspondants. A partir de ces données, la contrainte σ (où σ = F/S) ainsi que la déformation ε (où ε = (l0-l)/l0) peuvent être calculées. Le module d’Young E est déterminé lors de la phase de décompression ou de décharge de l’échantillon et correspond à la forte pente dans le diagramme σ=f(ε).  On conserve une trentaine de points pour déterminer cette pente.

 

         

Lors de nos différentes mesures, nous avons eu des écarts parfois importants. Pour connaitre la dispersion de ces valeurs et augmenter leur fiabilité il faudrait donc augmenter le nombre d’essais pour limiter les incertitudes.

 

 

 

 

 English version 



21/05/2013

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